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Prix Georges Villain d'histoire de l'art dentaire

Témoignages « phytothérapiques » de déportation

par
Xavier Riaud

Le 8 mai 1945 voit la fin de la guerre en Europe. La libération des camps de concentration offre une vision d’horreur indicible aux yeux du monde. Les chambres à gaz, les expérimentations médicales et les charniers traumatisent les esprits, mais les imaginations sont fustigées par les photos de ces êtres décharnés, malades et dénutris qui ont survécu.

Pendant leur emprisonnement, l’alimentation ne reste qu’un rêve qu’ils n’effleurent jamais du doigt.



Carences alimentaires



La ration calorique quotidienne normale (Day, 1957) est de 2800 à 3500 cal/j pour un travail léger, de 3500 à 4200 cal/j pour un travail moyen, de 4200 à 5600 cal/j pour un travail intense et de 5600 et plus cal/j pour un travail très intense. Les déportés pour la plupart appartiennent aux deux dernières catégories par leurs besoins journaliers.

En janvier 1945, mois sans distribution de pommes de terre, la ration calorique journalière (Courtadon, 1957) pour un détenu dans les camps, est de 1078 cal/j.

Ainsi, Lecuron (Service d’information des crimes de guerre, 1946) confirme que : « Les repas sont loin d’être fameux : feuille d’ortie, de betteraves, des rutabagas, un peu de patates, un morceau de pain. 250 grammes le soir avec un semblant de marmelade ou un ersatz de fromage blanc, voilà pour la nourriture.»

Grassman, quant à lui, se rappelle que : « En outre, on perdait une bonne partie du café, de la soupe ou du casse-croûte, car c’est toujours au pas de course que nous recevions notre nourriture. Il faut tenir d’autant plus compte du fait qu’il fallait éviter les divers gardiens qui jalonnaient le chemin et qui nous donnaient toujours des coups de crosse ou de pieds. Pour les jeunes, cela allait encore, ils étaient lestes et savaient éviter les divers écueils sur leur chemin, mais il y avait des vieux, des estropiés, … qui devaient faire tout comme les autres. C’est sur ces malheureux que s’abattait toute la bestialité de cette horde diabolique. »

50 détenus (Riaud, 1997) ou plus mangent dans la même gamelle avec la même cuillère. Les kapos sont chargés de la distribution de nourriture et se réservent les meilleurs morceaux. Les portions distribuées aux déportés deviennent dérisoires.

A la fin de la guerre, le Reich réduit par l’avancée des Alliés, ne se consacre plus qu’à l’effort de guerre. Les premiers à en pâtir sont les détenus des camps de concentration. Dans les deux derniers camps, deux camps mouroirs (Sand Bostel et Bergen-Belsen), des cas de cannibalisme sont constatés.





A Buchenwald (Courtadon, 1957), en 1944, la ration est composée de mauvais pain, d’un morceau de margarine, d’un litre de soupe de rutabagas aux pommes de terre, de blé ou de gruau, soit environ 1750 cal/j. Ce régime devient vite mortel avec une dépense énergétique avoisinant les 4 à 5000 cal/j.

A Auschwitz-Birkenau (Durand, 1946), les SS donnent 2 litres de thé pour 10 hommes dans la même gamelle, le midi, ¼ de litre le soir et 1 soupe par détenu d’environ 4 à 800 calories avec des rutabagas et des choux. Le soir, ils donnent 300 grammes de pain composés de 15 % de son et de 40 % de féculents (5 à 600 calories). Deux fois par semaine, les détenus reçoivent 40 grammes de margarine, 30 grammes de fromage pauvre en matières grasses, 10 grammes de saucisson et 2 cuillères de confiture de rutabagas. Ce régime représente 1200 à 1400 calories pour 12 heures de travail par jour. La soif et la faim sont très intenses. Les prisonniers en viennent à manger les rares herbes du camp ce qui a provoqué quelques cas d’intoxications belladonnées.



Une des conséquences



D’après Stroweis (1973), « Le scorbut débute au niveau des gencives par une tuméfaction violacée des languettes gingivales, alors que le fond de la muqueuse est rose pâle. Puis, les languettes deviennent hypertrophiques, décollées, fongueuses (=spongieuses), saignant au moindre contact, empêchant l’alimentation, accompagnée d’une salivation abondante, sanieuse (=purulente), fétide et de douleurs assez vives. Cette hypertrophie augmente, engainant les dents d’un tissu fongueux, violacé. Au palais, apparaît un bourrelet oedémateux, ecchymotique, en arrière des incisives et canines, tandis que sur la muqueuse palatine et vélaire, on voit des suffusions sanguines en placard, ou sous forme de pigments purpuriques. Puis, au niveau du rebord gingival, surviennent des ulcérations à fond grisâtre, nécrotique et parfois, hémorragique, qui s’étendent sur la muqueuse voisine et dénudent l’os alvéolaire. Les dents s’ébranlent peu à peu et tombent. Les douleurs sont intenses, les hémorragies et la salivation abondantes, l’haleine fétide. De nombreuses infections buccales ont évolué très souvent vers des abcès juxta-dentaires et des phlegmons péri-maxillaires. Le malade très amaigri, anémié, atteint d’hémorragies cutanées sous forme de purpura, meurt dans l’adynamie avec des troubles rénaux et cardiaques. »

En fait, il n’a jamais été rencontré dans les infirmeries des camps (Treyssac, non daté), de scorbut vrai, mais plutôt, un proto-scorbut avec pour caractéristiques, une hypertrophie gingivale, des gingivorragies, des douleurs vives, une salivation abondante et une haleine fétide, associées à une parodontose plus ou moins importante, amenant la mobilité et souvent la chute des dents.

Chauvel (1995) se souvient ainsi, « d’un jeune Russe de 19 ans (aujourd’hui toujours vivant, mais édenté total) qui prenait ses dents et les jetait dans la neige. »

Stroweis (1973) rapporte que « les tissus de soutien des dents étaient détruits. Il en a résulté une diminution des procès alvéolaires conduisant à la disparition de l’anneau gingival et des septums interdentaires. La muqueuse buccale devenant ischémique, le tartre abondant, les dents se mobilisaient tellement que certains déportés les enlevaient eux-mêmes afin de faciliter leur mastication. »

Zobel (1954) pense, tout comme Le Caër (1995), que le scorbut, du moins ses manifestations buccales ne se sont limitées très fréquemment qu’aux signes cliniques de début, évoluant très vite vers la cachexie, puis la mort.

Rosencher (1946) s’est étonné « de l’absence presque totale de scorbut, alors que la vitamine C thermolabile, ne pouvait nous être fournie par aucun aliment : la soupe était ébouillantée, le pain passé au four. Il n’y eut que de légères gingivites, notons également que la plupart des déportés présentaient des pétéchies lorsqu’on leur pinçait la peau. »

Richet et Mans (1962) incriminent plus les carences du régime protidique et phosphocalcique que les avitaminoses dans les affections buccales. De leur côté, Gelly et Diguet (1954) affirment que la carence polyvitaminique des déportés dominée par la dénutrition totale, n’a pas permis de relever de cas classiques de scorbut et de béribéri.

Pour finir, Gabe (Pageot, 1947) admet dans un article de la Semaine des Hôpitaux, « n’avoir observé qu’un seul cas de scorbut vrai sur 1000 détenus suivis pendant deux ans. »



Quelles tentatives de remèdes phytothérapiques ?



Des semblants de solutions sont arrivés par les plantes.

Alors qu’elle est emprisonnée en France, Don Zimmet-Gazel (1946) rappelle que : « Pour lutter contre le scorbut, au Fort Montluc, à Lyon, à la prison de Fresnes, au camp de Compiègne et à la forteresse d’Aix-la-Chapelle, je me suis toujours arrangée pour manger de l’herbe ou du trèfle que j’arrachais vite quand les gardiens regardaient ailleurs au cours des dix minutes de promenade hebdomadaire. »

Don Zimmet-Gazel, médecin, est déportée à Ravensbrück.


Arrivés en Allemagne, les prisonniers affamés subissent les mauvais traitements, mais quelquefois, la solidarité, le hasard ou même un éclair de lucidité leur font trouver très temporairement un regain de vitalité.

Lamendin (2007) souligne, à propos du saule, que : « Pour soulager la dent, il faut poser un éclat de bois entre les gencives et la dent douloureuse et si ce bois a été prélevé sur un saule, le mal sera transféré à l’arbre »

Les déportés connaissaient-ils cette légende ?

« Il y a longtemps que les brosses à dents ont disparu au Natzweiler-Struthof (Ottosen, 2002), mais il reste néanmoins toujours possible de se fabriquer un cure-dents avec quelque chose. »

A Dautmergen, kommando de Dachau, « le matin même, un détenu a ramassé une petite branche de saule pour s’en faire des cure-dents. »


« Les feuilles de diverses plantes »


Dans la lutte contre le scorbut, les détenus improvisent avec le peu de moyens qu’ils ont à leur disposition.


Ainsi, en-est-il au camp pour femmes de Ravensbrück.

« Au camp de Ravensbrück (Amicale de Ravensbrück & A.D.I.R., 1965), au printemps ou en été, je mangeais le peu de trèfle ou de luzerne qui poussait dans les maigres pelouses avoisinantes des bureaux, puis je goûtais les pensées et les bégonias des plates-bandes du commandant (les feuilles de pensée ont un petit goût salicylé pas désagréable, bien supérieur à l’espèce de viscosité du bégonia), puis les feuilles d’acacia boule, près du block 8 servirent à mes compagnes qui voulaient bien écouter mes conseils pour se protéger du scorbut. Avec les gelées, la chute des feuilles et le gel des autres plantes, nous fûmes réduites à grignoter des aiguilles de pin et des branches de genévriers que des camarades employées aux corvées de bûcheronnage en forêt rapportaient subrepticement au camp. Aucune de mes camarades qui écoutèrent mes avertissements ne décéda du scorbut. »

Désirat (1995), résistant français, est déporté à Oranienburg-Sachsenhausen, près de Berlin.

Des Russes lui ont conseillé de « manger des jeunes pousses de bouleaux ce qui est bon contre la maladie (car elles contiennent de l’aspirine). »


« L’aubaine des tomates »


Au camp de Neuengamme, un jour d’octobre 1943, Papin (Bernadac, 1994) est « « piqué » avec quelques Français pour une corvée dans le jardin potager SS. Encore la pelle et la brouette, sans doute. Ô joie ! On nous met dans les plants de tomates pour ramasser toutes les tomates et les mettre à l’abri des premiers froids. Nous y fûmes quatre heures. Mais quelles heures inoubliables, mon souvenir le plus heureux de ce temps. Je ne peux vous dire combien de kilos j’ai mangés au risque de m’offrir une belle dysenterie. Ah ! J’en ai mangé, des tomates. Elles étaient rudement bonnes. Et cela nous a drôlement remontés en vitamines et en forces physiques. »

Macard se souvient : « Je choisissais les plus mûres. Celles qui étaient bien en chair, sans le moindre point noir ou jaune. Vous ne me croirez pas parce que c’est incroyable. J’ai commencé à compter quand j’ai croqué dans la sixième. Et sept ! Et vingt ! Et… J’ai calé après la trente-deuxième. Je ne pouvais plus marcher tant j’étais gonflé. Une heure après, je piquais mon premier cent mètres vers les W.C. Un marathon jusqu’au matin. Je ne regrettais pas. »


« Le jus de pomme de terre »


Si des démarches individuelles ont été tentées afin de se prémunir des atteintes néfastes de l’avitaminose C, des mesures préventives collectives ont été mises en place par des groupes de détenus, mais étonnamment, également par les autorités nazies.


Ainsi, au camp de Buchenwald (Kogon, 1993), devant l’importance des symptômes scorbutiques, les détenus politiques ont entrepris auprès de l’administration du camp, une démarche en vue d’acheter, grâce à des fonds recueillis parmi les détenus, des légumes frais, des tomates et des salades vertes. Cette démarche transmise par le médecin SS au commandant du camp, n’a abouti qu’à cette réponse : « Des vitamines ! Non ! une telle merde n’entrera pas ici. »

Devant ce refus catégorique, les détenus du service sanitaire ont eu alors l’idée de se rabattre sur l’immense cave aux pommes de terre et ils en ont volé, pour les presser par 50 kgs, afin que le jus soit donné à avaler aux détenus souffrant de ces signes cliniques. Ce jus n’était certainement pas bon, mais il s’est avéré d’une remarquable efficacité. Par le truchement de sous-officiers SS, il est entré dans le camp, des oignons achetés clandestinement, destinés au même usage.


« L’opération Oignons »


Loibl-Pass est un kommando de Mauthausen. Le récit suivant m’a été confirmé par Chauvel (1995), déporté dans ce camp. Il m’a affirmé aussi que pour éviter le scorbut, les hommes mangeaient de l’herbe, n’importe laquelle.

Les détenus ont appelé cette action, « l’opération Oignons » (Bernadac, 1994).

« Elle eut lieu un dimanche matin. Sans doute parce que ce jour-là était en principe un jour de repos et que la cloche ne sonnait qu’à 6 heures au lieu de 4. Ce privilège hebdomadaire souffrait de nombreuses exceptions. Tel fut le cas de cette fameuse matinée. Donc, dès le réveil, l’ordre parvient de sortir immédiatement des baraques et de se rassembler sur la place centrale. Sans manteaux et sans bonnets. Or, si le temps était sec, il faisait pour le moins 10° au-dessous de 0. Déjà suffoqués par l’air glacé, dès le seuil des blocks franchis, il fallut se mettre en rangs par 5 comme pour un appel normal. Puis, attendre au garde-à-vous, immobiles et rigoureusement muets. La station dura ainsi 3 heures au cours desquelles, rien ne se produisit.

Grelottants, claquants des dents et proches de la congestion, nous vîmes alors apparaître la haute stature du commandant du camp, drapé dans sa cape vert de gris. Il nous harangua du haut de l’escalier d’un block et les interprètes traduisirent, comme d’habitude, en langues française et russe.

Le scorbut a fait son apparition dans la région. Par bonté d’âme, on voulait bien nous protéger contre ses attaques. C’est pourquoi, dans sa générosité inlassable, l’administration de Mauthausen avait envoyé pour nous, un stock d’oignons. Ils allaient nous être distribués et devaient être mangés sur place. Après quoi tout danger de scorbut serait pour nous définitivement écarté.

Ayant ainsi parlé, il demeura à sa place, confit dans sa morgue, pour superviser la manœuvre. Porteurs de grandes caisses plates, les hommes de la cuisine sillonnèrent nos rangs. Chacun devait à leur passage, prendre un oignon et le croquer sur le champ. Il y en avait de petits et d’énormes. Les premiers partirent vite. Manger les gros à 9 heures du matin, quand on était littéralement gelé et sans rien dans l’estomac depuis la veille, n’était pas réjouissance gastronomique. D’autant qu’ils étaient mal pelés et que le garde-chiourme veillait à ce qu’on absorbât le tout sans récriminer.

Jusqu’au commandant, enfin descendu de son perchoir qui procéda lui-même à une inspection sérieuse afin de s’assurer que personne n’avait refusé de manger l’oignon salvateur, poussant la minutie du contrôle jusqu’à faire ouvrir un certain nombre de bouches pour vérifier que la ration avait été bien engloutie. Satisfait, il regagna à pas comptés la sortie du camp, pour rendre compte au service de santé concentrationnaire de l’accomplissement de sa mission. Le scorbut nous ignora, sans que personne ait pu dire si les oignons y furent pour quelque chose. Mais, la pneumonie n’épargna pas deux jeunes qui entrèrent à l’ambulance le jeudi suivant et qui crachèrent leurs poumons dans les mois ultérieurs. La farce, pour eux, devait s’achever en tragédie, car ils n’en sont pas revenus. »

Dans un ouvrage à paraître, Lamendin (2007) confirme que l’oignon est une plante antiscorbutique.


« Des traces de choux »


Il convient de signaler que des carences alimentaires poussées à l’extrême comme celles rencontrées par les rescapés des camps de concentration peuvent engendrer de nombreuses autres pathologies, à commencer par d’autres avitaminoses.


Au kommando de Melk, annexe du camp de Mauthausen, Lemordant (1946), médecin déporté, officie à l’infirmerie. Il « vit se présenter à la visite une, puis dix, puis trente bouches douloureuses avec langue tuméfiée, rouge, fissurée, ulcérée, avec pyorrhée alvéolodentaire. Imaginez le supplice de ceux qui, mourant déjà lentement de faim, ne pouvaient plus manger parce que cela leur était trop douloureux ! Il n’y avait pas dans notre pharmacie la moindre trace d’amide nicotinique ou d’une quelconque forme de vitamine PP. Parler de lait, de poisson, de viande, de jaune d’œuf, de haricots rouges aurait été cruauté. »

Pour lutter contre les conséquences des avitaminoses B, Lemordant a conseillé la chose suivante : « Il y avait bien parfois des choux, ou plutôt des traces de choux dans la soupe et nous avions depuis longtemps recommandé de les rechercher soigneusement. »


Preuve est ainsi faite que si la phytothérapie est trop souvent ignorée, revenir à des valeurs fondamentales comme celles prônées par cette discipline, peut sauver des vies.


Références bibliographiques


Amicale de Ravensbrück et A.D.I.R., Les Françaises à Ravensbrück, Gallimard (éd.), Paris, 1965

Bernadac Christian, Les Victorieux, Michel Lafon (éd.), Paris, 1994

Chauvel A., communication personnelle, 1995

Courtadon J., Contribution à l’étude de la Pathologie du Déporté, Thèse Doct. Méd., Strasbourg, 1957, n°37

Day J., Contribution à l’étude des troubles digestifs des déportés, Thèse Doct. Méd., Paris, 1957, n°44

Désirat Charles, communication personnelle, 1995

Don Zimmet-Gazel P., Les conditions d’existence et l’état sanitaire dans les camps de concentration de femmes déportées en Allemagne, Thèse Doct. Méd., Genève, 1946

Durand R., Le fonctionnement du service médical de Mauthausen et Dora, Thèse Doct. Méd., Nancy, 1946, n°1

Gelly G. & Diguet H., Les séquelles maxillo-faciales et stomatologiques de la Déportation, in Rapport de stomatologie dans la Pathologie des Déportés, 1er Congrès International de la Pathologie des Déportés, Paris, 1954, pp. 173-175

Kogon Eugen, L’Etat SS : le système des camps de concentration allemands, La Jeune Parque (éd.), Paris, 1993

Lamendin Henri, Soignez votre bouche par les plantes ! (Remèdes d’hier et d’aujourd’hui), L’Harmattan (éd.), Collection Médecine à travers les siècles, Paris, 2007

Le Caër Paul, communication personnelle, Pathologie buccale et dentaire pendant la Résistance, l’Internement et la Déportation, Deauville, 1995, pp. 1 - 4

Ottosen Kristian, Nuit et brouillard, Le Cri (éd.), Bruxelles, 2002

Pageot L., De l’étude des troubles digestifs des déportés, Thèse Doct. Méd., Paris, 1947, n°273

Riaud Xavier, Pathologie bucco-dentaire dans les camps de concentration nazis (1941-1945), Thèse Doct. Chir. Dent., Nantes, 1997

Richet C. & Mans A., Pathologie de la Déportation, Centre Charles Richet, 3ème éd., Paris, 1962

Rosencher H., Pathologie du déporté : la Médecine au camp de concentration de Dachau, Thèse Doct. Méd., Paris, 1946, n° 366

Service d’information des crimes de guerre, Camps de concentration, Office d’Etat (éd.), Paris, 1946

Stroweis Henri, Pathologies bucco-dentaires dans les camps de concentration allemands : 1944 – 1945, Thèse Doct. Chir. Dent., 1973

Treyssac P., A propos des séquelles pathologiques présentées par les anciens Déportés, in Le Chirurgien-Dentiste de France, Paris, vol. 43, n°180, pp. 81-82

Zobel J., Stomatologie des anciens Déportés, in Conférence médico-sociale Internationale sur la pathologie des anciens Déportés et Internés, Archives de la Fédération Internationale de la Résistance (F.I.R.), Copenhague, 1954, n°184B, tome II, j27 à j29



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